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Paris sera toujours Paris

Malgré la pollution, la surpopulation, l'odeur du métro, la circulation sclérosée, la course permanente, les loyers inabordables, les touristes envahissants... Paris demeure un de mes éternels lieux de ressourcement.

 

On n'y respire pas que l'air saturé de CO2 mais surtout celui du temps, des temps même. Son riche passé vit toujours, irrigué par la Seine, en filigrane des tendances les plus avant-gardistes.

 

C'est aussi une capitale faite de petits villages accrochés les uns aux autres, où des étals des marchands colorent les trottoirs, où des gens vivent réellement dans leur quartier, loin de nos centres commerciaux péri- phériques de province.

 

Y vivre, plus jamais. Mais se perdre des heures entières dans les ruelles de l'île Saint Louis ou de la Cité, se balader place Dauphine "à bicycleeeeeet-teeeeeeu", découvrir d'improbables ateliers d'artistes qui défient le commerce et la circulation de la rue de Rivoli, prendre un verre sur une péniche face à la BNF et y danser au rythme d'une batucada improvisée, admirer la mer d'ardoise qui scintille depuis les marches du Sacré-Coeur, s'immerger dans l'univers d'un peintre, d'un sculpteur, le temps d'une rétrospective au Grand Palais ou au Musée d'Art Moderne, changer de perspective à chaque boucle de la Seine, croiser le lever du soleil place

de la Concorde, jouer à cache-cache avec la Tour Eiffel sont des inspirations régulières que je renouvelle aussi souvent que possible.

 

 

Parce que Paris sera toujours Paris...

 

 

photos : © jean-pierre cabarrou bordes & annick ohayon

 

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