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Heart of Glass...

Philip Glass, c'est LA rencontre-choc de mes 20 ans, avec l'hypnotique Koyaanisqatsi, en 1984. Une de mes influences majeures, au même titre que Ludovico Einaudi, que j'ai connu il y a 5 ans à travers une pub Orange pour internet.

Glass composait déjà depuis 20 ans à ce moment-là, mais j'en ignorais tout... et comment ne pas être percutée par l'immensité de ces spirales sonores se déroulant par cycles, comme des motifs se répétant graduellement ?

Sa formation de mathématicien (et philosophe !) transparaît dans l'élaboration de structures savament construites, de manière itérative, mais dans lesquelles s'exprime librement la beauté, la mélancolie, l'intensité, la puissance... la direction de sa musique est imprégnée de ...sens.

Le minimalisme de ses débuts est devenu foisonnance, le savant se mêle au populaire, les musiques de films comme le sublime "The Hours" de Stephen Daldry alternent avec des oeuvres symphoniques, des opéras grandioses, de la musique de chambre...

Il aborde tous les aspects de la composition avec appétit et enthousiasme, en explorant les versants de manière esthétique et profonde. Sa prolifique création déborde en des centaines d'oeuvres envoûtantes, toutes reconnaissables aux premières notes.

Sa musique a le pouvoir de transporter hors des champs habituels de pensée, et touche au coeur.

A sa demande et à l'occasion de son 75ème anniversaire en 2012, une réinterprétation de son travail sous forme de remixes a été faite par une dizaine de musiciens sous la houlette de Beck. Il apprécie le travail collaboratif avec une totale ouverture, sans a priori quant à une suprêmatie de la musique classique sur la pop par exemple, et remet sans cesse en chantier son écriture musicale, au fil de sa propre évolution.

Et je guette avec impatience son prochain concert solo en France...

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